Quand le huit décembre sonne au carillon
Respecteux d’une tradition
Imprégnée de dévotion
Le royaume de Gnafron
Illumine balcons et maisons
D’une myriade de lumignons.
Gones et gonettes
Le cœur en goguette
Iront traîner leurs groles
Au sein d’une gigantesque farandole.
La grande côte à peine dévalée
Sur un belvédére bondé
Ils découvriront ébahis
Le spectacle exquis de mille bougies
Scintillant dans la nuit.
Rivalisant de majesté
La colline ouvrière
Narguera la colline des prières
Perchée sur fourvière.
Accourrus de la France entière
Une cohue envahira les rues
Dans un jovial tohu-bohu
Sur les étals de marchands ambulants
Interpellant bruyamment les passants
Le vin chaud caressera les gosiers
Brulés par l’hilarité.
De tout côtés, des gens heureux
Fiers de partager la liesse
De ces jours de fête
Avec des inconnus venus d’ailleurs
Assister au shoow haut en couleurs.
Exauçant une pieuse cérémonie
Due à la vierge Marie
Des petites flammes
Réchaufferont les âmes
Et les rires si contagieux
Mettront le feux dans les yeux
D’un peuple joyeux.
Dehors enfants de Guignol
Les lumières de la capitale des gaules
Vous invitent à une déambultion
Chargée d’émotions.
René Garcin