Divine lueur venue d’ailleurs
Escortée par une haie d’honneur.
Ignorant les frontières érigées par les nations
Pendant de nombreux jours
Sur un parcours noyé d’amour
Des sportifs fiers de leur mission
S’échangeront la flamme olympique
Symbole pacifique des joutes antiques.
Dans un élan commun
Voulu par le baron Pierre de Coubertin
Ils courent ces nobles souverains
Aux pieds de satin.
Peu importe leurs noms
Sur une chaîne humaine
Qu’un long voyage entraîne
Ils sont d’essentiels maillons.
Altruistes, ils ont oublié les différences
Et la haine qui engendrent tant de rancœur
Pour avoir le privilège d’arborer prés du cœur
Ce flambeau qui sera leur unique récompense.
Qu’ils sont beaux ces athlètes
Le feu qu’ils portent avec dignité
Est un emblème de la fraternité
Offert ouvertement à la planète.
Échangée, de main en main
Cette lueur d’espoir tracera son chemin
Vers une Corée réunie de nouveau
Sous un même drapeau.
Cette trêve olympique
Ouvrira t’elle la porte à un rêve, hier encore utopique.
Au pays du matin calme, somptueusement décorée
Séoul la bien nommée fêtera l’arrivée
Du feu sacré, signe de pureté
Et sportivité dans la diversité
Des pays représentés.
Deux athlètes graviront un escaliers géant
Et confiront à une championne parée de blanc
Le soin d’embraser la torchère dressée au firmament.
Fabuleux spectacle, aux couleurs de l’humanité
Le feu donnera naissance aux jeux
Et sa flamme si légère s’envolera vers cieux
Colporter à la terre entière son message de paix.
René Garcin